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Trois conseils aux entrepreneurs qui veulent éviter le burn-out
Quels sont les conseils à suivre, et les écueils à éviter, pour les entrepreneurs qui ne veulent pas finir en burn-out ? Les entrepreneurs sont des gens bizarres, je le sais car j’en suis un aussi. Il y a quelques années alors que je travaillais avec un ami start-upper je lui demandais combien il gagnait. Il me répondit : « Rien, je ne me suis pas payé pendant trois ans ». J’ai pensé qu’il était fou, puis des années plus tard j’ai aussi entrepris et j’ai fait comme lui car il faut savoir faire des efforts pour amorcer la pompe. Toutefois, faire des efforts c’est bien, mais en faire trop mène à des excès et finit par vous rendre malade. C’est ce qu’a vécu Ludovic Salenne qui vient de sortir un livre au titre déroutant : La route du bonheur (semblant !). Ludovic, lors de cette interview, m’a livré 3 conseils à suivre, et 3 erreurs à ne pas commettre à l’attention de ceux qui veulent se lancer, et survivre, dans la jungle de l’entrepreneuriat.
Trois conseils aux entrepreneurs qui veulent éviter le burn-out
Si les journaux sont plein de ces images d’Epinal de businessmen à succès qui gagnent de l’argent qui semble tomber du ciel sans toujours donner l’impression de travailler, la réalité est tout autre. Souvent ils travaillent des années sans gagner d’argent, donnent tout à leur passion, sans compter, prennent des risques, réussissent parfois et souvent se cassent le nez.
Parfois ils rencontrent des difficultés financières, personnelles et familiales, et parfois aussi ils font un burn-out à force de se mettre des objectifs toujours plus importants, car ils sont piégés par leurs repères socio-culturels.
Ludovic retrace dans ce livre son propre parcours. Il a longtemps pensé être sur la route du bonheur, celle dictée comme pour beaucoup d’entre nous par nos différents repères, de société, religieux, économiques, etc.
Mais il s’est rendu compte, finalement, faire un peu « semblant ». Ce sous-titre est un petit clin d’œil à sa fille qui, quand elle avait deux ans, avait l’habitude à chaque fois qu’elle faisait une bêtise de dire qu’elle faisait quelque chose « semblant ». Si elle jouait au ballon dans la cuisine, elle jouait au ballon « semblant ».
Je vous livre ainsi son interview, que vous retrouverez, comme il se doit, en podcast dans ce post et sur notre page dédiée.
Entrepreneurs : 3 conseils à suivre, et 3 erreurs à ne pas commettre pour éviter le burn-out
Un livre qui raconte mon parcours : « J’étais sur une route du bonheur (semblant !) »
J’ai essayé de parler le moins possible de moi, mais j’avais besoin d’exemples pour illustrer, et comme le burn-out est un sujet qu’on n’évoque pas beaucoup en société, c’était beaucoup plus facile de trouver les exemples chez moi.
Effectivement, j’étais sur la route du bonheur semblant depuis très longtemps. J’en ai vraiment pris conscience au collège, le milieu dans lequel j’étais, ne m’avait pas donné les codes pour aller vers ce que je pensais être le succès.
Au collège, j’ai rapidement pris l’habitude d’identifier les personnes qui me paraissaient les plus susceptibles de réussir.
Une des premières décisions que j’ai prise seul a été de faire latin au collège, non parce que j’en avais envie mais parce qu’apparemment, c’est ce qu’il fallait faire pour réussir et peut-être aller vers un meilleur lycée, puis vers une meilleure école.
J’ai donc commencé à apprendre le latin, puis à choisir le meilleur lycée de ma ville,