Les Podcasts de Visionary Marketing
Ne les appelez plus influenceurs mais créateurs de contenus
Créateurs de contenus ! Voilà un joli vocable. C’est celui qui est choisi par les influenceurs interviewés par l’agence Reech. L’agence d’influence a mené une étude auprès d’environ 1 500 influenceurs fin 2020. Pour tout connaître de cette étude, j’ai interviewé Guillaume Doki Thonon, co-cofondateur de Reech, et co-auteur d’un livre sur l’influence.
Les influenceurs veulent être vus comme des créateurs de contenus
Cette étude permet de mettre des chiffres sur l’influence et de rétablir quelques vérités sur les influenceurs : avant tout créateurs de contenus, ils sont certes nombreux, mais peu sont ceux qui vivent de cette activité qui correspond souvent à un appoint de revenus. Enfin loin d’être des panneaux publicitaires, ils savent refuser les partenariats qui ne mettent pas en valeur leur créativité.
Dernier point et non des moindres, les blogs sont à l’honneur ainsi que le contenu long, mettant également un point final à tous les non-sens entendus ici et là sur le contenu à consommer sur le pouce (« snackable content ») et à la prétendue mémoire de poisson rouge des lecteurs. Autant de préjugés et de fausses idées dont les marketeurs doivent se départir et pour cela, nous les invitons à écouter ce podcast* éclairant.
Etude Reech 2021 sur les influenceurs et les créateurs de contenus
Le résultat qui nous a le plus marqué dans cette étude, souligne Guillaume, « c’est le bond qu’a fait le marketing d’influence pendant la crise, puisque plus de 50% des influenceurs ont reçu plus de demandes de partenariats en 2020 qu’en 2019″.
En France, on estime à 150 000 le nombre d’influenceurs, et dans le monde, il y en aurait 10 millions.
Des créateurs de contenus plutôt que des influenceurs
« Nous avions le sentiment qu’ils n’aimaient pas être appelés influenceurs, et pour l’étude nous leur avons a posé directement la question », note Guillaume.
Ils sont effectivement 67% a préférer qu’on privilégie le terme de créateurs de contenus.
« Il y a un côté péjoratif dans ce terme d’influenceurs, il donne l’impression que leur rôle n’est que de faire la promotion de produits et influencer les comportements d’achat. Or, ce n’est qu’une partie de leur travail » insiste Guillaume.
Le terme de créateurs de contenus, qui est d’ailleurs celui qui est le plus utilisé aux Etats-Unis (content creators), est le vocable par lequel ils préfèrent être appelés, et qui est le plus représentatif de l’ensemble de leur travail.
Le B2B dans l’influence marketing et parmi les créateurs de contenus
« Il est vrai qu’il y a davantage d’influenceurs traitant de sujets B2C, mais le B2B est bien présent dans l’influence marketing » explique Guillaume.
« Nous avons fait pas mal d’opérations pour Michelin pour une cible de routiers, et nous sommes allés trouver un influenceur qui s’adresse à ces publics. Il en existe qui s’adressent à des professionnels et il y a une vraie émergence en début 2020 d’influenceurs agriculteurs qui parlent de leur métier et touchent d’autres agriculteurs ».
« Et puis,