Le Podcast pour Multipotentiels et Slasheurs
Ep 44 - Multipotentiel, HPI, zèbre, HPE, polymathe, slasheur : définitions, origines et différences
Dans le (très) vaste univers des termes décrivant nos caractéristiques intellectuelles et émotionnelles, il est facile de s'y perdre : HPE, HPI, Zèbre, hypersensible, polymathe, multipotentiel…
Pour comprendre la différence entre toutes ces terminologies et y voir plus clair, on te propose de les décrypter ensemble dans cet article.
Pour chacun des termes que l’on va voir, on va te donner sa définition, son origine, comment c’est employé aujourd’hui et notre avis dessus.
Prêt ? Allez c’est parti !
HPI : Haut Potentiel IntellectuelDéfinitionHPI est l'étiquette attribuée à toute personne atteignant un score supérieur à 130 au test WAIS (à prononcer vaïs) ( “échelle d’intelligence pour adulte selon Weschler”) ou au WISC (la même chose mais pour les enfants).
OriginesSi la question d’adapter l’apprentissage des enfants en fonction de leurs capacités s’est posée dès la Grèce Antique, c’est en 1905 que Binet et Simon proposent leur première échelle métrique de l’intelligence.
Parce qu’en France cela fait trèèèès longtemps qu’on essaie de mesurer et classer “l’intelligence”.
Destinée à détecter les enfants présentant un retard mental, cette échelle met en lumière le fait que ce qu’on appelle l’intelligence à l’époque est en fait un spectre et que si certains enfants présentent un retard, d’autres sont au contraire “trop intelligents”.
Ces travaux seront repris par plusieurs équipes jusqu’à ce qu’en 1955 sorte la première version du WAIS.
Aujourd'hui, le WAIS est un outil standardisé, permettant de mesurer certaines compétences de notre cerveau et d’être classé à l’intérieur d’un groupe de référence.
Comment c’est utilisé aujourd’huiCe test, qui a l’avantage d’être le seul qui soit normé et standardisé reste limité sur ce qu’il nous apprend.
S’il permet de lever le voile sur certaines compétences de notre cerveau, il ne les mesure cependant pas toutes.
La créativité, l’intelligence émotionnelle, les capacités interpersonnelles par exemple sont de grandes absentes de ces évaluations.
Ne parlons même pas de la notion d’intelligence en elle-même qui fait toujours débat au sein de la communauté scientifique.
À l’heure actuelle, ce test est utilisé essentiellement par des psychologues dans le cadre d’un bilan complet autour de troubles de l’apprentissage, de détection de maladies neurologiques ou psychiatriques.
Dans ce cadre il n’est jamais effectué seul mais dans un ensemble de tests et bilans pour obtenir une vue d’ensemble de la problématique du patient, justement parce qu’il ne permet qu’une mise en lumière partielle du fonctionnement du cerveau.
Il est décrié aussi car même s’il est standardisé, l’entrainement par exemple permet de modifier ses résultats.
Il est aussi utilisé à titre discriminatoire par certaines associations comme Mensa ou Intertel.
Notre avisLe terme HPI s’est largement galvaudé dans le langage courant, HPI étant devenu synonyme de “super intelligent” ou “surdoué”, alors que cette étiquette ne représente qu’une image à un instant T de certaines compétences cognitives d’une personne.
De même, la notion de “potentiel” passe très souvent à la trappe. Un potentiel veut dire quelque chose est possible, mais si ce n’est pas travaillé, s’il n’y a pas d’environnement favorable, c’est tout ce que ça restera : un potentiel.
Sur la passation du WAIS, nos avis sont partagés et on n’aurait pas la place d’en discuter dans cet article.
Cependant, on est d’accord chez Kmeo pour dire qu’un nombre ne peut pas être utilisé pour se définir et que le champ d’évaluation du WAIS est bien trop réduit pour se faire une réelle idée du niveau d’intelligence d’une personne.
Si tu veux creuser plus loin, tu peux retrouver dans notre épisode de podcast avec Lauriane sa propre expérience de ce test et les raisons qui l’ont poussée à le faire.
HPE: Haut Potentiel ÉmotionnelOriginesHPE est encore un acronyme, mais celui-ci va s’intéresser à la partie émotions et pas intelligence. Il veut dire “Haut Potentiel Émotionnel”.
C’est un concept assez nouveau, ce qui veut dire qu’il n’est pas aussi défini que le HPI.
Des personnes telles que Elaine Aron, psychologue clinicienne, ont contribué à mettre en lumière la sensibilité émotionnelle à travers le concept de "personnalité hautement sensible" (HSP), qui partage certaines similitudes avec le concept de HPE.
S’il y a beaucoup de recherches plus ou moins sérieuses dessus, il manque aujourd’hui des indicateurs fiables et un consensus sur sa définition exacte et la façon de le diagnostiquer, et vous allez comprendre pourquoi tout de suite, en parlant de sa définition.
DéfinitionLe HPE serait une capacité d’un individu à avoir une sensibilité émotionnelle accrue lui permettant de ressentir, comprendre et gérer les émotions de manière intense et profonde.
Et c’est là que les ennuis commencent. Si on sait relativement bien détecter ceux qui ont un manque d’empathie et d’émotions (oui oui on parle bien des psychopathes ou des sociopathes), il est difficile encore aujourd’hui de graduer la quantité et la qualité des émotions ressenties par un individu.
Au-delà de ça, ce n’est pas parce que ce n’est pas standardisé aujourd’hui que ça ne le sera pas dans le futur, donc on peut tout de même parler de ce qui semble rassembler des personnes HPE :
- Sensibilité Emotionnelle Élevée : ça veut dire qu’un HPE ressent les émotions de manière plus intense que la moyenne.
- Réactions Profondes : Ils peuvent manifester des réponses émotionnelles intenses face à certaines situations.
- Empathie Développée : Les personnes HPE peuvent ressentir et comprendre les émotions des autres de manière très précise et forte. Ils disent qu’ils sont des “éponges à émotions”.
- Intuition Emotionnelle : Ils ont souvent une intuition aiguë sur les dynamiques émotionnelles et peuvent être très à l'écoute de leurs propres émotions.
- Vulnérabilité Emotionnelle : Cette sensibilité accrue peut rendre les individus HPE plus vulnérables aux stress et aux stimuli émotionnels. Ils peuvent avoir du mal à gérer les émotions fortes ou les environnements où les émotions sont très intenses.
Comme il n’y a pas de consensus établit, tout le monde peut s’emparer de ce terme, il est donc parfois difficile d’y voir clair dans ce qui est raconté sur le sujet.
Dans le grand public, on sait que le terme HPE est souvent confondu avec le terme “hypersensible”, alors qu’ils ne veulent pas dire exactement la même chose.
Le HPE est vraiment centré sur les émotions et leur compréhension comme on l’a vu, alors que “hypersensible” lui veut dire une sensibilité supérieure à la norme, aux niveaux sensoriel et émotionnel.
Notre avisLe HPE, ça nous parle, parce qu’il décrit des ressentis qu’on retrouve dans l’éKipe ou chez les personnes qu’on accompagne avec Kmeo. C’est pour ça qu’on suit avec attention les recherches qui ont lieu à ce sujet.
D’un point de vue philosophique, on trouve ça aussi très intéressant, parce que pouvoir évaluer la capacité émotionnelle d’un individu et pouvoir mettre cette capacité en avant et la promouvoir dans certains postes à responsabilité, notamment dans la politique et l’administration, pourrait réellement changer la façon dont on gouverne notre société, potentiellement pour le meilleur.
D’autre part, on voit avec le développement de l’IA que ce qui nous différencie des machines c’est notre capacité à ressentir, nommer et agir selon nos émotions.
Évidemment ce n’est pas toujours une bonne chose, mais un monde dans lequel les émotions auraient de la valeur, on apprendrait à les écouter, les gérer et les communiquer, et bien pour nous ça ressemble à un monde qui ne nous déplairait pas !
ZèbreOriginesZèbre est un terme trouvé par la psychologue Jeanne Siaud Faccin dans son livre “Trop intelligent pour être heureux”.
Elle le propose en alternative aux termes surdoués ou précoces utilisés majoritairement à ce moment-là.
Le mot zèbre avec sa nouvelle définition entre au dictionnaire en 2020.
DéfinitionIl désigne donc des personnes à haut potentiel intellectuel, mais avec un nom plus sexy, plus accrocheur et qui vient romantiser le profil “surdoué”.
Unique, adaptable, indomptable, tout cela vient donner une image valeureuse à ce terme et prend une place qui était laissée vacante jusqu’ici : trouver un terme positif qui parle au grand public et ne soit pas trop “clinique” et froid.
Comment c’est utilisé aujourd’huiComme son intégration au dictionnaire le laisse comprendre, l’utilisation du mot zèbre pour parler d’un profil atypique à haut potentiel intellectuel est passé dans le langage courant.
Cependant, comme pour d’autres termes avant lui, la plupart des personnes qui y sont confrontées ont du mal à définir exactement ce que ça signifie.
Elles y relient des concepts plutôt positifs mais sans forcément se référer à la définition du HPI vue au-dessus.
Notre avisLe fait que Jeanne Siaud Faccin aie fait ses études puis son début de carrière dans le marketing et la communication avant de se réorienter sur des études de psychologie se ressent dans l’ampleur de ce phénomène.
Si on regarde ce qui a été accompli grâce à cette terminologie en terme de business, c’est un coup marketing fabuleux.
Au-delà de l’idée première de trouver une dénomination positive, on note surtout qu’il a permis d’entretenir un business fructueux sur la seule thématique du haut potentiel intellectuel.
En soit ce n’est pas le fait qu’une entreprise se spécialise dans ce domaine qui nous embête (ce serait assez culotté de notre part !).
Non, ce qui nous embête c’est que les choses qui sont proposées sont souvent borderline et n’amènent rien en terme de connaissances et de ressources pour les personnes se retrouvant dans ce profil.
Sans compter que si un haut potentiel peut être mal vécu, c’est rarement la seule cause des problématiques rencontrées.
Si travailler avec des spécialistes peut être parfois intéressant, on peut aussi tout attribuer à ce fonctionnement de notre cerveau sans creuser le reste. On se retrouve alors à vouloir enfoncer une vis avec un marteau parce que quand c’est le seul outil qu’on possède, tout devient un clou.
MultipotentielOriginesLe terme apparait pour la première fois en 1972.
Deux psychologues américains, Ronald Frederickson et John Rothney l’évoquent dans leurs recherches sur la douance.
Déjà à cette époque-là, ils en parlent pour décrire “des personnes capables de choisir et de développer plusieurs compétences à un niveau élevé lorsqu'elles se trouvent dans un environnement approprié”.
On va le retrouver ensuite sous la plume de Barbara Kerr en 1990 cette fois-ci lorsqu’elle parle de certains de ses étudiants se questionnant sur leur orientation, très passionnés par plusieurs domaines et talentueux dans chacun d'eux.
Une autre Barbara, Sher cette fois-ci, évoque le même concept dans son livre Refuse to choose en 1994, sauf qu’elle utilise le terme “scanner” et compare ces profils à des abeilles butinant de fleur en fleur…
Enfin c’est Emilie Wapnick, une canadienne qui, en 2015, dans son TEDx “Pourquoi certains d’entre nous n’ont pas de vocation” qui popularise le terme multipotentiel auprès du grand public.
DéfinitionEnfin un mot facile à expliquer !
Il dit lui-même ce qu’il est, c’est sympa quand même.
On a donc d’un côté “multi” qui vient du latin « multus » qui signifie « nombreux, divers », et de l’autre “potentiel” qui vient toujours du latin « potentialitas », dérivé de « potentia », signifiant « pouvoir, puissance, faculté, capacité ».
C’est donc un mot qui sert à désigner une personne qui porte en elle les germes de nombreuses capacités.
On retrouve certaines caractéristiques communes chez ces personnes-là :
- Curiosité insatiable et soif d’apprendre,
- Enthousiasme débordant et détermination,
- Pensée en arborescence (ou divergente),
- Autotélie : une personne autotélique fait les choses parce que ça l’intéresse, sans attendre de reconnaissance ou récompense externes. L’argent, le statut, le pouvoir n’ont quasiment aucune valeur à leurs yeux.
Comment c’est utilisé aujourd’hui
Le terme multipotentiel a du mal à se frayer un chemin auprès du grand public.
Il faut dire que ce n’est pas un mot très sexy ou imagé que par exemple "zèbre".
S’il n’était pas aussi associé à la médecine, le terme généraliste, opposé à la notion de spécialiste qui nous est vendue à toutes les sauces depuis notre enfance, serait probablement une bonne alternative, mais on ne peut pas changer ça n’est-ce pas ?
Notre avisDifficile de ne pas être d’accord avec ce mot puisque c’est celui qu’on utilise au quotidien chez Kmeo.
Même si il est particulièrement difficile à prononcer après une mauvaise nuit, on aime l’idée qu’on a en nous plein de potentiels, de graines qu’on peut être amener ou décider de faire germer, ou pas et de les amener à se développer, ou pas.
La potentialité existe bien mais elle dépend de chaque individu et de son envie et sa capacité à l’exploiter ou pas.
Insister sur cette notion de choix et d’environnement favorable à ce que chacun veut ou peut développer nous semble primordiale.
En particulier pour se détacher de la pensée blessante du “potentiel gaspillé” qu’on doit tous avoir eu au moins une fois sur un bulletin de notes.
On ne va pas te mentir, ce terme est loin d’être parfait. Certains pourraient même le considérer comme pompeux.
On a d’ailleurs nous-même cherché un meilleur terme mais sans grand succès !
PolymatheOriginesTerme apparu pour la première fois en 1624, polymathe vient du grec ancien polumathḗs, « qui sait beaucoup, très savant », qui est composé de polú, « beaucoup » et manthánō « apprendre ».
DéfinitionUn polymathe est littéralement quelqu'un qui possède des connaissances dans plusieurs domaines, en particulier dans le domaine des arts et des sciences.
Parmi les polymathes les plus connus on retrouve : Pythagore, Aristote, Archimède, De Vinci, Copernic, Descartes, Pascal, Newton, Franklin, Tesla, Von Neumann… bref ça doit te rappeler tes livres du collège…
Comment c’est utilisé aujourd’huiLe terme n’est quasiment plus utilisé aujourd’hui.
Il faut dire que par rapport à l’époque de ces grands hommes, les sciences ont quand même un peu (tout petit peu) évolué.
De nous jours, il est difficile d’être à la fois astronome, physicien, médecin, peintre et sculpteur ET de révolutionner chacun de ces secteurs.
La quantité de savoir depuis le 17ème siècle a tellement augmenté et chaque branche s’est tellement spécialisée qu’il faut souvent y dédier sa vie pour se considérer comme un véritable expert et espérer faire une découverte révolutionnaire.
Notre avisSi le terme multipotentiel comme nous l’avons vu implique plusieurs potentiels à développer ou non, le terme polymathe suggère que l’on a DÉJÀ développé un grand nombre de potentiels au-delà de la majorité des professionnel de chaque secteur au point d’y apporter des avancées significatives.
Ça veut dire que non seulement t’es bon en maths, physique et musique, mais que tu l’es au point de gagner une médaille Fields, un prix Nobel et un Grammy…
Se dire polymathe de nos jours nous semble donc un chouïa prétentieux.
Peut-on encore aujourd’hui utiliser ce terme ? Tout dépend où on met la barre pour s’appeler expert, mais pour des multipotentiels qui ont tendance à souvent se remettre en question et à ressentir fort fort le syndrome de l’imposteur… ce n’est pas une mince affaire.
Alors que le multipotentiel se caractérise par une grande adaptabilité et une capacité à apprendre rapidement dans différents domaines sans nécessairement devenir expert, le polymathe se concentre davantage sur l'acquisition d'expertises approfondies dans plusieurs domaines spécifiques.
Ces deux profils partagent des points communs en termes de curiosité et d'intérêts variés mais se distinguent par la manière dont ils abordent et développent leurs compétences dans les domaines multiples. Les deux termes décrivent des personnes possédant un large éventail de capacités et de connaissances, mais un "polymathe" implique un niveau plus élevé d'expertise et de maîtrise dans plusieurs domaines.
“Un polymathe est, par essence, un multipotentialiste perfectionné : une personne qui a concentré ses efforts et ses compétences dans divers domaines et qui est devenue experte dans chacun d'entre eux."
Le mot “slash” est le mot anglais désignant la barre oblique sur un clavier (ce signe là : / ).
Cette barre oblique sert à séparer deux mots ou expressions quand les deux sont valides et qu’on ne veut pas choisir.
On pouvait donc décider d’être archéologue / aventurier / bourreau des cœurs, ouu alors peintre / sculpteur / astronome / ingénieur… à force de répéter ce “slash”, on a appelé les personnes cumulant plusieurs activités, des slasheurs !
DéfinitionLe Larousse décrit le slasheur comme étant une « personne, généralement issue de la génération Y, qui exerce plusieurs emplois et/ou activités à la fois ».
Comment c’est utilisé aujourd’huiPopularisé par des auteures telles que Marielle Barbe et son livre Profession Slasheur, c’est un terme qui entre de plus en plus dans le langage courant.
S’il y a encore parfois des confusions entre le slashing qui est un choix et les personnes qui doivent cumuler plusieurs emplois par nécessité, de plus en plus de personnes se reconnaissent dans ce besoin de s’épanouir dans plusieurs activités en parallèle et trouvent toutes sortes de solutions pour y parvenir.
Notre avisLe slashing est une façon d’aborder son activité professionnelle particulièrement intéressante pour les multipotentiels.
C’est un terme qui est utilisé pour décrire l’organisation de son activité professionnelle et à ce sens il remplit parfaitement son rôle.
Il n’est pas l’apanage des multipotentiels et ne sert pas à décrire le fonctionnement interne de la personne.
Nous avons d'ailleurs écrit un article complet qui parle des avantages et défis des slasheurs que nous vous encourageons grandement à lire si ce mode de travail vous fait de l'œil.
ConclusionChacun de ces termes recouvre des vérités différentes et il est important pour nous que la discussion sur leur légitimité et leur sens soit ouverte.
On ne prétend pas tout savoir, mais on pense qu’il est important de comprendre ce que ces terminologies recouvrent réellement pour pouvoir les utiliser à bon escient.
On ne pense pas qu’un jour on trouve un terme qui traduise la complexité entière d’un profil et est-ce vraiment nécessaire au final ?
Un mot est un outil de communication et ne devrait pas être une énième étiquette à se coller sur le front mais une opportunité de mieux comprendre son fonctionnement, et de transformer ainsi ses spécificités en forces !
Dis-nous en commentaire si tu connaissais tous ces termes et quels sont ceux que tu utilises personnellement ou dans lesquels tu te retrouves.
Et si tu souhaites rajouter des précisions à un terme ou que tu n'es pas d'accord avec nous, on sera heureux de pouvoir échanger avec toi !
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