Alan Zorg

Alan Zorg


Podcast EP#001 – La schizophrénie et les défis face au cannabis

February 09, 2018

Un des défis les plus ardus, du moins de ce que j’ai pu vivre, est d’éviter de se retrouver dans les volutes des fumeur de cannabis. En effet, le cannabis est présent un peu partout autour de nous. On connaît généralement dans notre entourage des consommateurs de cette substance sous diverses formes, la plus courante étant sous forme de « joins ».
Beaucoup ne se rendent pas compte de l’effet néfaste que peu avoir ladite substance sur des personnes se trouvant dans les parages, dût à la simple inhalation des vapeurs. Ils prônent, de manière générale, un effet positif et totalement inoffensif sur l’entourage. Je peux vous dire que c’est totalement faux!!
En effet, il m’est arrivé parfois de me retrouver dans des situations assez désagréables après avoir passé une soirée dans des volutes de cette drogue douce. Le résultat  n’est pas des plus sympathique sur mon état général. Certains pré-symptômes, liés à la schizophrénie, se font une joie de ré-apparaitre!! En voici une liste non exhaustive:

* paranoïa
* crise de panique
* agoraphobie
* apathie
* …

Je vous laisse donc imaginer ce que cela peu faire au travers de ces quelques symptômes qui sont connus par le plus commun des mortels. Il faut faire attention, car ces symptômes sont des pré-curseurs qui ne sont pas anodins pour une personne souffrant de schizophrénie. Ceux-ci avertissent que quelque chose ne va pas et qu’il est impératif de faire attention tout en espérant que ce n’est pas trop tard et qu’une nouvelle crise ne va pas faire son apparition.
Il est regrettable de constater que cette substance fasse autant d’émules. A croire que le coté festif prime sur les risques pris, voir imposés. Il y a une part de non-responsabilité qui a tendance à me rendre fou face à cette substance.
Au travers de mes diverses expériences de vie, j’ai pu constater que le respect d’autrui est limite mort, du moins par rapport à cette drogue. Quand on dit que l’on ne veut pas fumer un join avec un groupe, on est considéré au même titre qu’un extra-terrestre …. sans compter que si on demande de bien vouloir éviter de fumer cette chose trop proche de nous ou dans la même pièce on se fait presque insulter.
Alors oui, le join et tous ses dérivés sous forme de fumée ou non, ne sont pas sans conséquences sur des personnes souffrant de schizophrénie. En temps que malade ou proche de personnes souffrant de schizophrénie, il me semble important de sensibiliser son entourage, lui en parler et ne pas avoir peur de passer pour l’empêcheur de s’amuser.
Il y a beaucoup d’autres manières, bien plus sympathiques, de lâcher prise que de faire subir à son corps des stresses inutiles voir dangereux pour soit et son entourage.
T’es-t-il déjà arrivé de sentir les effets du cannabis alors que tu ne fumes pas? Déjà dû partir d’une soirée car le mot d’ordre était fumer pour s’évader? Non? Alors tu as de la chance, car cela a déjà été mon cas et ce plusieurs fois. Heureusement pour moi, je préfère de loin avoir toute ma tête et finir chez moi que de la perdre et me retrouver en asile psy.
Alors oui, suivant certaines pathologies, le cannabis peut aider à supporter les douleurs et éviter divers désagréments. Je pense notamment à ceux qui subissent des chimiothérapie, pour qui fumer un joins, peu être bénéfique. Par contre, pour le commun des mortels, c’est prendre le risque de ne plus revenir du monde des songes et devoir de ce fait, vivre pour le restant de ses jours dans un monde peuplé de cauchemars.
Alors oui, je suis intolérant au THC, mais aussi à ceux qui considèrent que leur droit (de fumer des joins) supplante le respect d’autrui. Ce qui prime pour moi, n’est pas le droit de faire quelque chose, mais de respecter mon entourage afin de vivre en harmonie et en bonne santé.
Le mot de fin
La santé d’abord, les plaisirs ensuite!!