Retranscription intégrale de Lettre à la génération montante – Sortir du désert de l’incrédulité :

Vous êtes-vous déjà demandé si vous pouviez vraiment connaître la vérité absolue? Si Dieu existe? Le but de cet épisode est de parler et d’affirmer des vérités absolues, que Dieu vit, et d’aider les individus à découvrir la promesse que chacun peut connaître ces vérités par lui-même, indépendamment de toute autre personne. Et maintenant, « Je crois : Expressions de foi », pour l’épisode intitulé : Lettre à la génération montante – Sortir du désert de l’incrédulité, voici Karen Trifiletti.

Lettre à la génération montante – Sortir du désert de l’incrédulité

Karen : Bienvenue à tous. Ici, c’est Karen Trifiletti et je suis très contente de vous avoir comme auditeurs, aujourd’hui. Bienvenue, en particulier, à chacun d’entre vous qui êtes honnêtement à la recherche de la vérité. J’ai vraiment le sentiment que cet enregistrement vous est destiné. Il vous est dédié, à vous, ainsi qu’à deux autres personnes dont je voudrais vous parler : Kirsten et Ty. Laissez-moi tout d’abord vous présenter un peu le contexte :

Kirsten est quelqu’un que je connais plus ou moins, mais que je n’ai, en fait, jamais rencontrée.Je feuilletais un magazine il y a une dizaine d’années ; je crois que c’était le Time magazine, mais je ne peux pas vous l’assurer. Mais à l’intérieur, il y avait un concours de reporters photographes en herbe. Et Kirsten était l’une des participantes. Elle a été invitée, ainsi que d’autres du même âge (je crois qu’ils devaient avoir entre 11 et 14 ans à peu près) à photographier quelque chose qui représenterait leur conception de Dieu. Et je me souviens que sa dernière photo représentait un paysage flou. Son titre était quelque chose comme ça : «Dieu est flou, personne ne sait vraiment à quoi il ressemble». Eh bien, figurez-vous, que je me rappelle d’une autre photo, je crois que c’était celle d’une fille qui a photographié « Dieu » et « agrafeuse », et elle a attaché les deux pour montrer que c’est Dieu qui relie toutes les choses ensemble. Donc, je me souviens de cette photographie. Mais de toutes les photos présentées, celle de Kirsten m’a vraiment frappée. En fait, j’ai eu mal pour elle. Je voulais répondre à son projet; en réalité, j’ai effectivement recherché ses coordonnées pour essayer de la joindre, mais je ne les ai pas trouvées. Et j’ai pensé à elle tout au long de ces années, plus de fois que je ne peux vous le dire. J’ai toujours le désir de le lui faire savoir, ainsi qu’à d’autres qui se trouvent dans la même situation, que sa conception floue de Dieu peut être remplacée par des vérités claires et rétablies à Son sujet.

Maintenant, laissez-moi vous parler de Ty. Ty est un jeune homme, de tout juste vingt ans, un militaire, qui a tenté il y a quelques semaines à peine de s’ôter la vie, sans y arriver. Il était en colère, déçu et désespéré en ce qui concerne la perception de son existence sans Dieu ni but. J’ai donc ressenti beaucoup de peine pour Ty et beaucoup de ceux qui font partie de la génération montante et au-delà ; pour tous ceux qui font partie de la Génération X, de ce millénaire, les baby-boomers qui peuvent se sentir troublés par rapport au fait de savoir où se trouve réellement leur «point d’ancrage», ce qu’est la vérité, qui est Dieu, quel est réellement le but de la vie ; qui ont l’impression, comme l’exprimé un jeune adulte, d’une manière qui fait froid dans le dos, de faire partie de la « Génération vide », dépourvue d’identité, voire de société, de but et de connaissance. Je compatis avec vous, et je suis heureuse de pouvoir vous parler. J’ai lu quelque chose écrit par Dorothy Sayers qui, je crois, décrit si bien les ténèbres et le désespoir que ressentent beaucoup de personnes, comme Ty et Kirsten. Elle a dit ceci : il y a ceux qui ressentent ce désespoir qui «ne croient en rien, ne se soucient de rien, ne recherchent pas à comprendre, ne s’impliquent dans rien, n’aiment rien, ne détestent rien, ne trouvent de sens en rien et qui restent en vie, parce qu’il n’y a rien pour quoi mourir » (cité dans Charles Colson et Ellen Santilli Vaughn, Against the Night: Living in the new Dark Ages (Ann Arbor: Servant Books, 1989), 93.; Alistair Source). C’est assez puissant.

Maintenant, nous allons passer à des choses bien plus positives et pleines d’espoir. Mais je veux simplement que vous sachiez que je m’adresse à vous qui recherchez honnêtement la vérité, à tout les Ty et les Kirsten du monde, à vous tous qui vous trouvez dans une position spirituelle similaire, quel que soit votre âge, qui pensez « peut-être que la vie est un hasard », « qu’elle est imprévisible », ou que « Dieu, s’Il existe, est capricieux ou malveillant ou qu’il est une sorte de force cosmique lointaine ou une intelligence sans forme ». Je veux vraiment m’adresser à ceux qui ont une liste de questions restées sans réponse ; vous pouvez vous qualifier d’agnostiques, de spirituellement non-affiliés, de spirituels mais pas religieux, d’irréligieux ou d’athées ; vous croyez peut-être en la sorcellerie, ou vous êtes peut-être un vagabond, un pratiquant issu de différentes religions combinées, un païen, un panthéiste, un panathéiste, un pèlerin solitaire, un étudiant troublé et seul, un baby-boomer mécontent, un chrétien pratiquant mais sans conviction ou peut-être un convaincu sans raison ; je ne sais pas. Ou peut-être que vous avez quitté l’église de vos ancêtres par désillusion ou parce que vous vous êtes sentis offensé, ou peut-être que vous l’avez fait par insatisfaction au sujet de ses doctrines. Et je pense que certains d’entre vous sont toujours à la recherche de quelque chose et ne savent probablement pas même s’il existe une fin à cette recherche.

Je lisais quelque chose au sujet de certains étudiants universitaires. J’ai lu qu’il y en a plusieurs qui ont l’impression que leur vie n’est qu’un jeu d’échecs arbitraire, au cours duquel ils perdent, à la fin du match, et puis c’est fini. Donc, ils pensent que les choses arrivent par hasard, qu’il n’y a pas de but au-delà du moment présent, alors pourquoi vivre?

J’ai aussi réfléchi à l’un de ces manèges de parcs d’attractions sur lequel j’allais quand j’étais enfant.Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais il s’appelait le «Trou de l’Enfer ». Et parfois vous pouvez – je ne sais pas si vous vous sentez comme quelqu’un qui se trouverait dans ce genre de manège – mais dans ce manège, vous êtes attaché sur le côté, et tout à coup le sol s’effondre sous vos pieds. Et j’ai pensé à ceux qui n’ont pas de bases, pour une raison ou une autre, dans leur vie. Et si vous faites partie de ceux-là et que vous ne savez même pas si vous avez la capacité de savoir où elles sont ou ce qu’elles sont, vous êtes au bon endroit. Nous allons aborder ces choses ; ce message est pour vous ; je suis là parce que je m’en soucie, parce que Dieu s’en soucie et parce que ceci importe sur le plan éternel.Je suis là aussi parce que j’étais là, où certains d’entre vous se trouvent maintenant.Je sais réellement ce que c’est que d’être perdu ; de se sentir comme un inconnu et un étranger par rapport à tout ce que la vie a à offrir, comme si vous étiez en quelque sorte à l’extérieur du cercle de la vie. Je sais vraiment ce que c’est que de vouloir échapper à tout ça, même à soi-même. Je sais ce que c’est que d’avoir des questions sur le but de la vie qui repoussent  chaque printemps, indépendamment de votre volonté, sur sol de notre âme ; puis d’aller les enterrer plus profondément parce que vous ne pouvez pas trouver de réponses ou qu’elles ne peuvent les rassasier. Je sais effectivement ce que c’est que d’être fatigué de devoir tâtonner pour chercher les clés de la maison dans le froid et d’être fatigué d’étudier des théories. Je me souviens qu’elles débordaient durant les cours sans qu’il n’y ait aucun instrument de mesure pour les évaluer. Je sais ce que c’est lorsque notre désir de vivre est au plus bas ; parce que je suis passée par là. J’ai eu des pilules « à effet immédiat » à côté de mon lit et je me souviens, avec reconnaissance finalement en repensant à cette nuit-là qui m’a semblée interminable, des choses que j’ai ressenties qui m’ont gardé en vie et qui m’ont, au bout du compte, conduit à la lumière.

Eh bien, je suis ici pour vous témoigner qu’il y a des réponses et que l’on peut connaître la vérité. On peut la discerner. Je peux vous témoigner que la capacité et la structure spirituelle de la recevoir se trouve véritablement, déjà, intrinsèquement en vous. Je témoigne et j’espère faire remarquer ici, dans quelques instants, dans ce qui suit et en faisant participer un invité, qu’un royaume spirituel existe, qu’il est aussi réel et qu’à certains égards, il est encore plus réel que le monde physique – que vous pouvez avoir le don de percevoir, grâce à la foi. Je pense que ce qui se passe, c’est que quand vous commencez à voir ce monde, on peut comparer ça à ce qui se passe quand vous regardez un hologramme ; vous voyez de quoi je parle, ces images magiques en trompe l’oeil. Dans un premier temps vous voyez tout en deux dimensions, et tout à coup vos yeux s’ouvrent  pour voir cette troisième dimension, et une fois que vous y arrivez, vous vous émerveillerez devant ce qui est devant vous et qui vous saute aux yeux. Et vous ne revenez, en quelque sorte, jamais à votre point de vue de départ sur les choses. C’est la même chose spirituellement ; vous changez pour toujours une fois que vos yeux spirituels sont ouverts. Et vous vous engagez dans une voie plus complète de la réalité qu’auparavant.

Désir de connaître la plénitude et d’avoir un lien : Désir de connaître Dieu

Donc, nous allons continuer et parler de certains de ces sujets, mais je veux que vous sachiez et je veux vous témoigner que tandis que nous parlons ensemble de vérité et de Dieu, dans ce podcast ainsi que dans d’autres, que le désir passionné de votre cÅ“ur pour de la plénitude et d’être en lien avec quelque chose fait en réalité partie de votre ADN divin. C’est votre héritage en tant qu’enfant de Dieu (Bruce C. Hafen, A belonging heart, p.8).Je témoigne que les histoires-mêmes que nous écoutons tous les jours, là je parle des conversations que nous avons quotidiennement, des films, des histoires, des discussions de la vie de tous les jours, sont en fin de compte les réflexions de chacun de nous au sujet de notre perception de l’ensemble du tableau qui nous dit qu’il y a un Dieu juste qui nous aime.Et j’ajouterais, qu’Il nous a donné son Fils unique pour que nous puissions, vous et moi, avoir de la joie, connaître notre but ici, et vivre éternellement avec Lui (Jean 3:16). Alors tenez bon, vous trouverez de la lumière, si vous la recherchez pleinement. Et j’espère que cet enregistrement ne fera que commencer à vous affirmer ces choses, puis vous démontrera comment vous pouvez les testez vous-même ; et vous dire que nous partirons de ces connaissances et les développeront dans d’autres enregistrements à venir. Alors, je vous invite à me poser vos questions sincères, je vous remercie de l’intérêt que vous nous portez et je me réjouis de pouvoir mieux vous connaître.

Où est la vérité? Comment peut-on la connaître?

Nous parlons aujourd’hui de ce qu’est la vérité et comment nous pouvons la connaître.

Le relativisme moral, la laïcité et les études du Barna

La plupart des choses que je vais dire ici seront en contradiction avec ce que vous aurez entendu dans le milieu universitaire, n’est-ce pas?Et les médias, au sens large, sans aucun doute ; et au Starbucks, à moins que vous tombiez sur d’autres chrétiens qui ont une vision du monde fondée sur la vérité absolue. Je sais que mes propos vont à l’encontre de tout ça parce que, par curiosité pour vous et vos centres d’intérêts, j’ai examiné quelques statistiques au sujet de ce que vous et vos pairs considérer comme vrai ou faux. Et voilà ce que j’ai découvert – vous faites probablement partie de certaines de ces études, mais restez encore un moment avec nous parce que nous allons aborder ces sujets-là. Le Groupe Barna a mené une enquête révélant que 66% des Américains ne croient pas en la vérité absolue. Parmi les jeunes adultes, ces chiffres sont encore plus élevés. Ainsi 72% des jeunes adultes ne croient pas qu’il y ait une vérité absolue. Et de peur que vous ne pensiez que le monde chrétien échappe à cette statistique, sachez que c’est faux, car 53% des chrétiens évangéliques ont répondu de façon similaire. Parlons un peu de relativisme moral, qui soutient véritablement la conviction qu’il n’y a pas de vérité absolue. Donc, deux enquêtes nationales menées par le Groupe Barna ont indiqué une sorte bancale de marge, c’est-à-dire que chez les adolescents, 83% déclarent que la vérité morale dépend des circonstances, et seulement 6% disent qu’elle est, en fait, absolue. Et ces chiffres datent de quelque temps déjà.Je crois qu’une étude plus récente montrait des changements dramatiques encore plus importants à ce sujet. C’est énorme!

Manifeste Humaniste

Avec une marge d’erreur allant de 3 à 1 sur 64, 22% des adultes ont déclaré que la vérité est toujours relative à la personne, aux circonstances et à la perception de l’individu, c’est donc vraiment une déviation énorme par rapport à la vraie morale. Et elle est mise en évidence dans des choses telles que le Manifeste humaniste, où nous découvrons ce que les humanistes pensent en termes de vérité et de relativisme. Nous reviendrons sur ce sujet dans un prochain podcast. Mais en voici l’idée générale : Ce qui est vrai pour vous peut ne pas être vrai pour moi, et il n’y a pas de bien ou de mal. Voilà donc ce qu’est le relativisme moral.

Une autre enquête que je voulais mentionner, ici, est le sondage du Newsweek de septembre 2005, ayant relevé que 8 Américains sur 10 ne croient pas qu’il y ait chemin qui soit le seul et l’unique chemin qui mène au salut. Alors, comme quelqu’un l’a dit : “ça veut dire que les gens tissent des brins de ci et de ça, issus de différentes religions, tous ensemble pour créer leurs propres religions personnelles” (Miller, in Lee Strobel, The Case for the Real Jesus, p. 230). Ca, c’est essentiel. C’est comme si l’hôte de toutes les tolérances invitait tout le monde dans son salon, mais en expulsait l’auteur de la vérité à coups de pied.

Le Saint-Esprit et Satan : réels ou symboliques

Nous avons donc ces études qui illustrent un réel changement dans notre culture et notre façon de penser, de même que celles qui sont similaires et comparables à, par exemple, 4 chrétiens sur 10 ne croient pas que le Saint-Esprit ou que Satan soient des êtres réels. Ils croient plutôt que ce sont des symboles spirituels ou, juste, des symboles. Un autre exemple, une légère majorité de chrétiens, enfin, 55% croient que la Bible dit vrai. Donc, encore une fois, je suis là pour vous dire, si vous êtes l’un d’entre eux, c’est surtout à vous que je m’adresse, ces tendances peuvent bien être en rapport avec la confusion et le vide que vous ressentez en ce moment. Nous devons relier les points entre ces études et les sentiments que vous avez et ce que vous vivez, nous voulons vous aider à faire cela puis à explorer les différents points de vue.

La vérité absolue existe. Le Saint-Esprit et Satan sont réels

Avant de vous présenter mon invité d’aujourd’hui, je voudrais simplement vous dire au préalable qu’il y a une vérité absolue et qu’on peut la découvrir. Il y a un Dieu et Son fils existe, en eux la vérité et la morale trouvent entièrement leur fondement. Le Saint-Esprit existe vraiment, de même que Satan. Il y a un plan pour vous et votre vie. Et les réponses aux questions de votre âme existent.

Alors, nous voulons parler de la façon dont nous sommes arrivés ici, puis parler de la façon dont nous pouvons réellement connaître la vérité.

Présentation de Jeff Wynn

Mais je tiens d’abord à vous présenter un invité, un invité spécial. Son nom est Jeff Wynn.Jeff est un chercheur en géophysique qui vit actuellement dans l’État de Washington. Il a un doctorat en sciences de la terre et il était athée, pendant environ dix ans avant de devenir chrétien.Bienvenue, Jeff !

Jeff : Heureux d’être ici.

Karen : Alors Jeff, par rapport à ce que nous venons d’évoquer précédemment, certains de ces changements culturels et de ces raisons, peut-être que beaucoup de ceux qui font partie de la génération montante et de nombreux baby-boomers, beaucoup d’entre nous dans le monde, ont en quelque sorte perdu leur repère ou ont perdu le sens de la vérité absolue, que répondriez-vous à cela?Quel est votre point de vue en tant que scientifique et ex-athée?

Jeff : Eh bien, il est tout à fait vrai que notre culture est vraiment, vraiment en train de prêcher le relativisme. Mon expérience personnelle est que, après être passé par là, et avoir constaté que c’est très peu satisfaisant, je me suis tourné vers quelque chose de différent, et nous pouvons en parler si vous le voulez.

Karen : C’est une bonne idée. Parlez-nous de ce que vous pensez de la science et des affirmations de la science, de comment vous avez changé votre compréhension de la science ou des affirmations des sciences ou de quelle place vous avez donné à cela à la lumière de la vérité absolue.

Il y a un Dieu: La Science, la Vérité et le Témoignage

Jeff : L’une des choses que j’ai, c’est que je suis un scientifique professionnel. J’ai pleine conscience de l’histoire de la science et de la façon dont elle évolue et dont elle a constamment évolué. Le prolongement logique de cela, c’est que là où nous sommes aujourd’hui est bien loin de la fin et de la vérité. J’en suis arrivé à une compréhension très forte qu’il y a d’autres chemins qui convergent vers la vérité ; mais j’en suis également arrivé à une compréhension très claire qu’il y a d’autres chemins qui mènent à la vérité. Et l’un de ces points de compréhension c’est que la vérité absolue existe.Il y a vraiment un Dieu vivant, qui est un Dieu éminent, qui se soucie vraiment de nous en tant qu’individus.

Karen : Merci pour ça. Il y a quelque chose que j’ai lu et qui souligne parfaitement cela, selon moi, à propos de ce que vous avez dit et qui a été écrit par un homme nommé Joad. Il a déclaré :

“Le noyau de la foi chrétienne est soit la vérité absolue, soit un non-sens. Etant absolues, les vérités que la foi proclame revendiquent aussi d’être éternelles. Si elles n’étaient pas absolues, si elles n’étaient pas éternelles, il ne vaudrait pas la peine d’y croire. Au contraire, la connaissance scientifique est relative, relative par rapport à tout ce qui peut être trouvé à tout moment dans le monde naturel. Croire en une religion constamment en révision pour s’adapter à l’image toujours changeante que la science donne du monde, est sans doute plus facile, mais il est difficile d’accepter que cela vaille la peine d’y croire” (C.E.M. Joad, The recovery of belief, Faber and Faber : Londres, 1955, p. 22).

Je trouve que c’est une façon assez succincte de souligner ce que vous avez dit.

Jeff : C’est une manière succincte et claire d’exprimer exactement ce que je ressens.

De l’athéisme à la croyance

Karen : Alors, parlez-nous un peu, Jeff, de ce qui vous a emporté du gouffre de l’athéisme à la croyance, pendant que nous entamons une discussion sur la façon dont nous limitons, en réalité, cela à nous-mêmes.

Les athées ont des systèmes de croyance!

Jeff : Eh bien, je suppose que c’était au milieu de mes études, juste avant que je commence ma Maîtrise universitaire, j’avais peu à peu surmonté mon athéisme militant, aspirant à la compréhension, et je venais d’avoir un sentiment profond et inoubliable qu’il y avait certaines choses qui me manquaient ; qu’il existait d’autres sources d’information que les équations de Maxwell ou ce que je pouvais voir de mes propres yeux. Je me suis rendu compte, en fait, que j’avais le système de croyance d’un athée! – mais avec quelques croyances différentes.J’ai pris conscience que c’était un ensemble de croyances que je ne pouvais pas expliquer ; il n’était même pas cohérent avec les informations que nous avons à notre disposition grâce à la science.Par exemple : Qu’est-ce qui a causé le Big Bang? Qu’est-ce qui a précédé le Big Bang? Pourquoi y a-t-il 26 (selon la manière dont on les compte) constantes physiques inexpliquées? Pourquoi dois-je les accepter en tant que tel? Pourquoi y a-t-il un principe anthropique qui dit que toute légère variation de ces vingt-six constantes exclurait l’existence de la vie dans l’univers? Je venais tout juste de me rendre vraiment compte que je n’étais pas différent de l’un de mes amis, du nom de Jerry, un fervent chrétien évangélique, avec qui j’avais eu un certain nombre de discussions et dont j’avais, en réalité, dénigré les croyances.J’ai réalisé que j’étais un hypocrite.

Karen : Je pense que c’est quelque chose de puissant de reconnaître que tu avais ton propre système de croyance en tant qu’athée. Je trouve que c’est une déclaration très puissante – et une prise de conscience à laquelle d’autres devraient peut-être arriver afin d’être ouvert à la possibilité de l’existence de la vérité, émanant d’autres sources, comme tu l’as dit. Et je crois que la dernière fois que nous en avons parlé, tu mentionnais avoir réalisé, à un moment donné, que la vérité, peu importe ce qu’elle est, c’est ce que tu m’as dit, est quelque chose que l’on peut également trouver dans d’autres endroits aussi bien que par d’autres moyens ; et que tu as, en quelque sorte, commencé à mettre le pied dans d’autres religions à cette époque, avant d’en arriver à connaître Jésus-Christ. J’ai trouvé cela intéressant que tu aies dit : « la vérité, quelle qu’elle soit », pour dire qu’à ce moment-là, tu n’avais vraiment pas d’idée précise quant à ce qu’est la vérité. Parle-nous de ça …

Jeff : Oui, j’avais le sentiment que la vérité existait quelque part, mais je ne savais pas ce que c’était. J’ai fait beaucoup de recherches, j’ai étudié le taoïsme, puis j’ai étudié le bouddhisme et j’ai brièvement étudié l’Islam. J’ai réalisé que les deux premiers étaient essentiellement des algorithmes des philosophies de l’Homme. Une chose que j’avais remarqué depuis le début, c’est que tout le monde croit vraiment en Dieu. Chacun conçoit des dieux pour lui-même. Les biologistes, restant dans leurs propres zones de confort, placent souvent leur foi et leur croyance en Darwin et en la sélection naturelle. Eh bien, il y a des preuves tout autour de nous qui soutiennent cela, d’accord, pourquoi pas? Mais ensuite, ils les étendent, alors ces dernières découvertes, ça devraient être elles la vérité absolue. Si elles n’expliquent pas les choses telles que l’origine de la vie réplicative, le Big Bang ou quel est notre but dans la vie ici, alors ils ont de la foi, et j’insiste sur ce mot.Les biologistes ont la foi qu’elles répondront un jour à toutes ces choses. Où est la preuve de tout cela? … Rien de tout cela n’est testable, donc ça ne fait en réalité pas partie de la science.

Si Dieu n’existait pas, il n’y aurait pas d’athées

Karen : Je pense que ce que tu viens vraiment de souligner là, c’est qu’il y a une faim, une faim incessante pour la transcendance et qu’il y a une croyance en quelque chose. Il y a une citation qui me vient à l’esprit, c’est “si Dieu n’existait pas, il n’y aurait pas d’athées”. Il y a un système de croyances de toute façon. Et il y a une faim, une faim incessante, comme je le disais, vis-à-vis de Dieu. Je pense que c’est Ravi Zacharias qui a dit, pendant qu’il voyageait et sillonnait le monde, en allant à plusieurs reprises en Russie et en Chine, que lorsqu’il a vu les cultures qui ont essayé, à leur manière, d’exterminer l’idée de Dieu, seulement pour finir par se rendre compte qu’elle réapparaît pour survivre à ceux qui voulaient la mettre en terre. C’est puissant. Et je crois qu’un autre homme, Bernard Lonergan, a déclaré :

Là se trouve, à l’intérieur de son horizon, une région pour le divin, un sanctuaire pour la sainteté absolue. Il ne peut être ignoré. L’athée peut l’appeler vide. L’agnostique peut faire valoir qu’il trouve son enquête non-concluante. L’humaniste contemporain refusera de permettre que l’on pose la question. Mais leurs négations présupposent l’étincelle dans notre motte, notre orientation originaire vers le divin (Method of Theology, University of Toronto Press, 1971, p.103).

L’athée peut le qualifier de vide ou comme tu l’as dit, ils peuvent créer un autre système de croyance. L’agnostique peut faire valoir qu’il trouve son enquête non-concluante. Les contemporains humanistes refusent que l’on pose la question, peut-être. Mais leurs négations présupposent l’étincelle, notre besoin d’orientation vers le divin.

Les post-modernistes extrêmes, les laïcs, les humanistes : Le péage du désespoir

Eh bien, passons à autre chose. Nous avons parlé un peu de la façon dont nous en sommes arrivés là. Le concept, tout entier, de vérité a tout simplement été matraqué à mort, de nos jours. Je le perçois comme une piñata, comme si les postmodernistes extrêmes s’étaient joints aux laïques et aux humanistes et l’avaient, en quelque sorte, fait sortir à coups de poing, de sorte qu’il ne reste plus rien pour elle. Et ces restes jonchent le sol, tout le monde est parti en emportant avec eux leur propre petit papier d’emballage de désespoir. Ce n’est pas vraiment étonnant alors, que nous en arrivions là où nous avons commencé au début. C’est-à-dire que certaines de ces philosophies conduisent au désespoir. Et figurez-vous que lorsque j’ai cherché sur Google le mot « désespoir », j’ai découvert qu’il y a 368’000 recherches lancées sur ce moteur de recherche par mois pour ce terme. Et pour les termes «sens de la vie», il y a 265’000 recherches lancées mensuellement dans le monde. Cela doit résonner dans l’esprit de ceux qui ressentent vraiment cette étincelle et veulent connaître la vérité, mais ne sont pas sûrs qu’elle existe réellement ni comment la trouver.Alors, revenons-en à notre sujet : Dieu est vivant! La vérité existe! Nous ne sommes pas que «de la poussière dans le vent», comme le dit la chanson. Donc, la bonne nouvelle c’est que l’Evangile de Jésus-Christ offre un message différent, une méthode et un résultat pour connaître, vivre et trouver la vérité.

La suite dans un instant, avec votre hôte, Karen, pour « Je crois ». Si vous désirez être l’un des invités de Karen pour « Je crois : Expressions de foi », envoyez-nous un e-mail à l’adresse suivante : karen@ibelievepodcast.com avec vos coordonnées et les sujets que vous souhaiteriez aborder. Et maintenant, la suite de « Je crois » avec Karen Trifiletti.

Karen : Alors, qu’est-ce que la vérité? C’est ce que nous avons développé jusque-là dans ce podcast, aujourd’hui. Et comment la trouver? La vérité c’est la connaissance des choses telles qu’elles sont, telles qu’elles étaient et telles qu’elles seront. Je pense que c’est tout simplement puissant et puissamment simple. Et nous devrions peut-être y réfléchir et laisser cela se distiller sur nous, ceux qui cherchons à la connaître.

Jeff : Et je voudrais rajouter que si c’est quelque chose de relatif, si ça change et si ça évolue, alors ça ne peut pas réellement être la vérité, parce qu’il s’agit essentiellement de poussière qui flotte dans le vent.

Dire qu’il n’y a pas de vérité absolue est contradictoire

Karen : Parfait. Merci. Et dans ce sens aussi, de simplement croire qu’il n’y a pas de vérité, tout d’abord, est contradictoire en soi. En d’autres termes, dire qu’il n’y a pas de vérité absolue serait comme de déclarer une vérité absolue et ça, c’est à nouveau une auto-contradiction. Alors parlons de cela, que la vérité absolue existe mais qu’elle ne dépend pas de nous.Donc cela signifierait que si l’un d’entre nous y croit ou que 14’000’000 d’entre nous y croient, ça n’a pas d’importance car, encore une fois, la vérité ne dépend pas de nous.Dieu la révèle, s’Il en est la source, en fait, la gloire de Dieu, comme je le crois, c’est l’intelligence, la lumière et la vérité. Alors, comme nous l’avons mentionné précédemment, nous ne pouvons pas tout apprendre de façon empirique, mais nous pouvons apprendre, de façon empirique, certaines choses qui sont vraies grâce à la science.

Connaître la vérité de façon empirique et grâce à la révélation

Il y a d’autres moyens de connaître la vérité, et l’un de ces moyens est la révélation – lorsque Dieu nous révèle la vérité. C’est de cela que nous voulons parler maintenant. Mais avant, nous voulons aborder la façon dont Il fait cela, et vous mettre dans une position telle que si vous êtes à la recherche de la vérité, vous puissiez la trouver. Nous voulons d’abord parler un peu plus de ce qu’est la vérité et de ce qu’elle n’est pas. J’aime particulièrement ce que John MacArthur a dit à propos de ce que la vérité n’est pas. Il a dit :

La vérité n’est pas subjective. Il ne s’agit pas d’une construction culturelle et consensuelle. Ce n’est pas un concept invalide, démodé et hors de propos. La vérité est l’expression-même de Dieu. La vérité est donc théologique. C’est la réalité que Dieu a créé et défini et sur laquelle Il règne.Et par conséquent, c’est une question d’ordre moral pour chaque être humain (What Is Truth?, Grace to You, A379).

J’aime ça. Et bien évidemment, c’est Jésus qui a dit : “Je suis le chemin, la vérité et la vie“ (Jean 14:6). C’est pour cette raison qu’on ne peut pas véritablement avoir accès à la plénitude de la vérité, sans comprendre qui Il est et sans Le connaître personnellement, jusqu’au point où cette connaissance se développe et où nous pouvons également arriver à connaître la plénitude de la vérité.

Maintenant, certains d’entre vous qui ne connaissez pas encore le Sauveur ou que Dieu vit, vous vous dites probablement : « Eh bien, c’est très bien, que la vérité soit là et que vous dites qu’on peut la connaître et je suis prêt à faire l’expérience de cette idée. Mais par quoi est-ce que je commence? ». Jeff, je te laisserai l’expliquer en premier. Alors que faire si nous voulons connaître Dieu ou découvrir ce qu’est la vérité? Par quoi commencer?

Connaître la vérité : L’humilité

Jeff : Eh bien, la première chose à faire est d’accepter l’idée que nous ne connaissons pas tout en ce moment. Pour chacun d’entre nous, il est difficile d’être humble. Mais ça ne fait pas de mal de poser des questions. En fait, c’était quelque chose de très dur pour moi au début. Les individus sont naturellement humbles, naturellement propices à l’apprentissage et j’étais l’un des pires et des plus entêtés dans cette catégorie. J’ai été nourri par beaucoup d’âneries lorsque j’étais enfant et ça m’a rendu très méfiant. Mais l’essentiel ici est d’être humble.

Karen : Merci. Je pense qu’il est nécessaire de démarrer avec une ouverture d’esprit et de l’humilité. Tout simplement, le désir de croire. Puis, à partir de là, le processus se poursuit. Alors, parfois, nous passons à côté de ce qui est évident, c’est-à-dire le fait de demander. Si vous voulez vraiment savoir si Dieu vit, il vous suffit de le Lui demander.

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La prière est un moyen de demander et de communier avec Dieu. Pour ceux qui n’auraient pas commencé à expérimenter ce désir de savoir si la vérité existe, si Dieu existe, vous pourriez envisager de nourrir ce désir en commençant par prier et étudier la parole de Dieu.Nous discuterons un peu plus de la façon dont vous pouvez faire cela. Mais même si vous ouvrez le Nouveau Testament – et vous pouvez également commander un exemplaire gratuit des écritures sur notre site : www.ibelievepodcast.com – vous pouvez commencer par l’Evangile de Matthieu ou par quelques versets tout simplement, les lire, les méditer et y réfléchir.

Le Saint-Esprit témoigne de la vérité : C’est notre langue maternelle spirituelle

Permettez-moi de partager quelques choses avec vous pour vous donner un exemple : Il y a une promesse dans les Écritures, que Dieu nous récompense, c’est-à-dire qu’Il donne de la révélation à tous ceux qui Le recherchent. Pensez-y. Voici un passage d’Écritures : “l’Esprit de vérité rendra témoignage de moi“ (Jean 15:26). Je pense que cela signifie que nous ne serons pas laissés à nous-mêmes pour connaître la vérité. Il y a un Esprit qui est mandaté pour parler à notre esprit et témoigner de ce qu’est la vérité. Et vous n’avez pas à vous soucier de la capacité du Seigneur de communiquer avec vous d’une manière que vous la compreniez.Il est Dieu et Il vous donnera des réponses en fonction de votre propre langue et de votre propre compréhension. Voyez-vous, Il peut communiquer avec notre esprit, et telles est notre langue maternelle, notre langue maternelle spirituelle. Il peut le faire. Il suffit tout simplement d’être sincère et de Lui faire confiance, comme Il l’a indiqué, dans ce verset inspiré que j’aime et qui se trouve dans les Psaumes : “Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cÅ“ur s’affermisse !” (Psaume 27:14). Donc, comme vous venez de le lire dans ces quelques Écritures, en voici une autre pour vous, “L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu” (Romains 8:16). Encore une fois, méditez sur cela et réfléchissez-y. Si vous n’avez jamais prié auparavant, agenouillez-vous tout simplement et parlez à votre Père qui est dans les cieux en vous adressant à Lui en tant que tel. Et peut-être vous pouvez vous référer à Psaumes 62:9 dans lequel David dit simplement : “Répandez vos cÅ“urs en sa présence !”.

En prière : Parlez de vos espoirs, de vos peurs, de vos désirs, de vos pensées, de vos doutes

Priez Dieu et demandez-Lui de se révéler à vous. Voyez-vous, vous pouvez partager ouvertement avec Lui ce par quoi vous passez, vos blessures, toutes les raisons qui vous ont précédemment écartées de Lui ou de la vérité. Vous pouvez être très, très ouvert avec Lui, tout comme vous le seriez avec un père attentionné. J’aime le Psaume qui dit : “Je suis sans force, entièrement brisé; le trouble de mon coeur m’arrache des gémissements” (Psaume 38:9). Certes, beaucoup d’entre nous qui n’avons pas d’ancrage dans ce monde, nous sous sentons ainsi. Et pourtant on peut aller à Lui lorsqu’on est dans cet état. On peut partager nos espoirs, nos craintes, nos déceptions, on peut poser des questions et terminer notre prière au nom de Jésus-Christ.La prière est aussi simple et personnelle que cela. Et je témoigne qu’Il vous répondra si vous êtes sincère dans votre désir de savoir s’Il est là. Et Il fera en sorte que Sa réponse soit très clair pour vous, en Son temps et à Sa manière.

Dieu est une personne, ce n’est pas une force lointaine

Je pense que l’une des raisons pour lesquelles les choses spirituelles ne peuvent être forcées c’est parce que Dieu veut trouver la meilleure façon et le meilleur moment de vous manifester Sa volonté et Sa présence, c’est-à-dire lorsque nous sommes prêts à Le suivre. Mais lorsque nous le faisons, lorsque nous apprenons et que nous nous sentons poussés à le faire, alors nous percevons Ses conseils.Et plus nous le faisons, plus nous ressentons qu’Il est présent à nos côtés.Dans votre propre expérience pour parvenir à la vérité, Jeff, vous souvenez-vous de la façon dont cette lumière s’est allumée lorsque vous avez réalisé qu’Il était là pour vous ou qu’Il était proche de vous et non une force lointain?

Jeff : Oui, ça a commencé progressivement. Tout d’abord par un sentiment grandissant qu’il me manquait quelque chose, que je n’étais pas sur la bonne voie à ce moment-là.

L’amour de Dieu : Plus dehors dans le froid

Karen : Et puis qu’est-ce qu’on ressent une fois qu’on fait l’expérience de l’amour de Dieu?Comment cela s’est-il manifesté pour vous? Ou comment cela a-t-il changé votre point de vue? Qu’est-ce que vous avez ressenti?

Jeff : Wow, ça a été un vrai choc. J’étais athée depuis environ dix ans et j’étais dehors dans le froid depuis dix ans. Et de voir cela s’ouvrir devant moi et venir dans mon esprit, lorsque je l’ai demandé, m’a à la fois étonné et ravi. Ça m’a fait pleurer. C’était comme de réaliser que : “Je ne suis pas seul.”

Karen : Merci, je crois que c’est exactement ce que j’ai ressenti lorsque j’ai fait cette expérience et que j’ai fini par savoir que Dieu vit. En fait, à ce moment-là, j’étais dehors en train de faire du jogging, et c’était comme si un panorama de tout ce qui s’était passé dans ma vie se condensait en quelque sorte devant moi et j’ai ressenti, ou presque, comme une infusion spirituelle, que je peux à peine décrire, entrer dans mon âme, mais qui est aussi tangible que le fait que je m’adresse à vous en ce moment. Cela m’a remplie de la connaissance du fait que Dieu vit, ce que je ne savais pas quelques minutes plus tôt. Et ce que je trouve intéressant, c’est que le témoignage que Dieu vit, cette connaissance, m’est d’abord parvenue intellectuellement, il est venu à mon esprit qu’il devait y avoir un Dieu. Ca a été un long processus pour en arriver là, mais ça s’est d’abord produit ainsi. Le témoignage spirituel qui m’est parvenu dans le cÅ“ur, est arrivé en deuxième.

Dieu nous le dit à la fois à notre esprit et à notre coeur lorsque quelque chose est vrai

Mais dans les deux cas, il y a quelque chose que je veux mettre en exergue, c’est que le Seigneur Lui-même nous le dit lorsqu’Il nous répond, Il nous le dit à notre esprit et à notre cÅ“ur, si c’est vrai ou faux. Nous avons donc deux témoignages. J’aime beaucoup ça.Nous ne devons pas nous reposer uniquement sur des sentiments, car les sentiments peuvent être trompeurs. Et ce n’est pas qu’un simple processus intellectuel où l’on étudie et on finit par connaître Dieu. Mais c’est un mélange des deux. Veux-tu rajouter quelque chose?

Je peux prier et mettre les réponses à l’épreuve : La version de la foi de l’expérience scientifique

Jeff : Oui. Mon expérience personnelle, ce qui a marché pour moi, c’est certain, a été de commencer par l’humilité. Puis d’ouvrir en quelque sorte l’esprit à de nouvelles idées, parce que je m’étais vraiment aveuglé, tout comme beaucoup de monde – en particulier dans le monde scientifique. Deuxièmement, mon observation personnelle de ce que font beaucoup de personnes c’est que tout le monde, vraiment, la plupart des gens, en tout cas, sont en réalité des scientifiques, des scientifiques-nés, qui veulent savoir et comprendre quelque chose, qui veulent comprendre le monde qui les entoure. Il y a très peu de monde qui reste totalement inerte à cela. L’une des choses qui m’a donné le plus d’espoir et d’enthousiasme était d’apprendre que je pouvais vraiment prier et mettre les réponses que j’avais reçues à l’épreuve. Alors tout le monde peut être un scientifique, dans le sens où ils peuvent faire cela et mettre les réponses qu’ils ont reçues à l’épreuve.

Karen : L’une des choses que Jeff a mentionnée est cette idée de mettre la vérité à l’épreuve.Et je dois vous dire qu’il y a un passage d’Écritures que j’aime énormément. Je l’appelle l’équivalent de la foi de l’expérience scientifique. Il se trouve dans la révélation moderne – on en parlera davantage dans d’autres podcasts – mais le principe est le suivant, et je le citerai des Écritures : ” Si vous voulez vous éveiller et donner de l’essor à vos facultés, jusqu’à faire l’expérience de mes paroles, et faire preuve d’un tout petit peu de foi, oui, même si vous ne pouvez faire plus que désirer croire, laissez ce désir agir en vous jusqu’à ce que vous croyiez de manière à pouvoir faire place à une partie de mes paroles” (Alma 32:27). Puis, la foi est comparée à une semence. Et cette Écriture continue ainsi : “Si [c’est] une bonne semence, si vous ne la chassez pas par votre incrédulité en résistant à l’Esprit du Seigneur … elle commencera à gonfler [en vous]; … vous commencerez à dire en vous-mêmes : Il faut nécessairement que ce soit une bonne semence … car elle commence à m’épanouir l’âme; oui, elle commence à m’éclairer l’intelligence, oui, elle commence à m’être délicieuse” (Révélation moderne : Le Livre de Mormon, Alma 32:28). J’aime ça parce que lorsqu’on recherche la vérité, on peut littéralement ressentir et savoir que notre esprit et notre cÅ“ur sont éclairés et s’élargissent, notre connaissance de la vérité est en train de grandir.Et cela peut être un témoignage pour vous.

Est-ce que c’est vrai? Puis-je faire confiance à cette révélation?

Je veux vous dire que vous saurez que c’est vrai, et non que vous êtes en train de l’imaginer ou que c’est votre propre désir, car l’Écriture poursuit en disant ceci : “Oh alors, cela n’est-il pas réel? Je vous dis que oui, parce que cela est lumière; et ce qui est lumière est bon parce qu’on peut le discerner : c’est pourquoi vous devez savoir que c’est bon …” (Alma 32:35). Alors est-ce vrai? Oui! C’est très, très vrai. Et vous pouvez avoir la certitude que les réponses qui vous viennent de cette façon, dans votre esprit et votre cÅ“ur, par l’intermédiaire de l’Esprit de Dieu sont vraies et dignes de confiance.

Résister à la Vérité et à Dieu : La incrédulité est un choix

Merci beaucoup d’avoir partagé ces sentiments poignants avec nous. Je sais que lorsque j’ai reçu ce témoignage, moi aussi, que Dieu vit, ma première réaction a été la même que la tienne. Je me suis assise sur le bord du trottoir et j’ai commencé à pleurer. Les premiers mots que j’ai prononcés ont été : « Il y a un Dieu. Je fais partie de quelque chose ». Je veux dire par là que j’ai eu le sentiment de faire partie de quelque chose, quelque part et que j’étais aimée. C’est tangible. Et c’est vrai. À tous ceux d’entre vous qui nous regardez, je vous témoigne, et nous vous témoignons que Dieu est là et qu’Il vous aime. Il veut que vous le trouviez. Et figurez-vous que la deuxième chose que j’ai dite est assez drôle, mais pas vraiment, en fait, j’ai dit : « Qu’est-ce que je suis bête, je le savais depuis le début ». Je dois admettre que je savais que j’étais en train de résister à cette connaissance; et que j’en étais pleinement consciente jusqu’à ce moment-là. Et peut-être que je n’étais pas prête. Mais maintenant je comprends, avec le recul, que j’avais réprimé, peut-être d’une certaine façon, ma connaissance de Dieu. Et c’est latent en nous que l’Esprit nous en témoignera, dès que nous y serons prêts. Ceci est également tiré d’autres écritures que je vais mettre de côté pour un autre podcast. Mais une fois que vous ressentez l’amour de Dieu et l’amour du Christ, ça change votre vie. Ca a, je vous l’assure, donné de la couleur à mon monde. J’ai appris que Jésus-Christ est mort, non seulement pour me sauver physiquement, car j’étais sur le point de m’ôter la vie, mais qu’Il est mort pour me sauver spirituellement.Et ma vie en a été transformée. Il a mis de la couleur dans mon univers. Il me ravit d’un millions de façons différentes. Il me touche quotidiennement – tout comme le Père – de leur amour et de leur présence. J’aimerais terminer ce podcast en citant un journaliste très connu, et un autre de Ses témoins, Malcolm Muggeridge, qui a dit ceci :

Je peux me considérer, je crois, ou passer pour un homme qui a relativement réussi. Parfois les gens me dévisagent dans la rue. C’est ça la renommée. Je peux facilement gagner suffisamment pour être admis couches supérieures des services fiscaux nationaux. C’est ça le succès. Garnis par l’argent et la célébrité, même les plus âgés d’entre nous, s’ils le veulent bien, peuvent prendre part à des distractions branchées. C’est ça le plaisir. Il peut arriver de temps en temps que ce que j’ai dit ou écrit soit suffisamment écouté ou lu pour me persuader que je représente un sérieux impact sur notre époque. C’est ça l’accomplissement.Pourtant, je vous le dis, et je vous prie de me croire, multipliez ces triomphes minuscules par un million, additionnez-les tous et ils ne sont rien. Moins que rien, comparés à une goutte de cette eau vive que le Christ offre à ceux qui sont assoiffés spirituellement, peu importe qui ou ce qu’ils sont.

Comme l’a dit saint Augustin : “Nos cÅ“urs ne peuvent se reposer que jusqu’à ce qu’ils trouvent le repos en toi”. Merci, Jeff, d’avoir été avec nous. Nous voulons vous souhaiter ceci : que Dieu vous bénisse dans votre cheminement spirituel pour entendre Sa voix au milieu de toutes les autres. Et nous vous invitons à l’entendre. Nous prions pour vous et nous espérons pouvoir avoir un retour de votre part. Au nom de Jésus-Christ.

Merci d’avoir suivi cet épisode de « Je crois : Expressions de foi ». Avec votre hôte, Karen Trifiletti. Vous trouverez le texte de ce podcast et d’autres liens vers les documents dont il est fait référence dans cet épisode, en visitant notre site Web : ibelievepodcast.com. N’hésitez pas à vous abonner à nos podcasts pour recevoir nos derniers épisodes. Et n’hésitez pas à vous joindre à nous sur Twitter et à nous suivre sur Facebook. A la prochaine. Merci d’avoir été avec nous sur « Je crois : Expressions de foi ».

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