I Believe Podcast

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Rafraîchissement - Etre occupé ne signifie pas être fidèle

July 17, 2014

Bienvenue à cette série de podcasts!  « Je crois : Expressions de foi » est ouvert à tous ceux qui s’intéressent à trouver la vérité, aux agnostiques, aux personnes non affiliées à une religion, spirituelles mais non-religieuses, à ceux qui sont pris dans un débat intellectuel intérieur et aux amis de toutes confessions qui cherchent à en savoir plus sur le sens de la vie, le christianisme ou l’Église du Christ. Karen, votre hôte, est une italienne de deuxième génération, née à Philadelphie; qui se décrit elle-même comme une personne «parfaitement imparfaite, mais ayant l’honneur d’être disciple de Jésus-Christ». Nous vous invitons à vous plonger dans nos podcasts et à vous exprimer ou à nous posez vos questions sincères sur ​​notre page Facebook ou à nous suivre sur Twitter ou Google+.


Avez-vous déjà eu l’impression d’être Atta dans 1001 pattes, courant frénétiquement partout, car très occupé, mais insatisfait? Comme si vous étiez à la poursuite de la paix, mais que votre réservoir de bonheur est vide? Occupé à de bonnes choses, mais de façon erronée ou occupé à de mauvaises choses? Peut-être que vous avez la réunion de parents d’élèves à laquelle vous devez assister, que votre régime riche en protéines est au plus bas, que vos amis du club de lecture sont déjà là, que vous avez de l’argent à dépenser sur votre carte de crédit, peut-être que vous possédez même la carte platine pour hommes d’affaires et que vous parcourez le monde en menant la «bonne vie», soit-disant, mais que vous vous sentez plus stressés que jamais et que la vie n’est pas si bonne, après tout? …


Être occupés ne veut pas forcément dire que nous soyons fidèles, n’est-ce pas? Même s’il est vrai que lorsque nous sommes fidèles, nous sommes très occupés, l’inverse, n’est pas obligatoirement le cas.


Le fruit d’une vie vécue selon la volonté de Dieu est la paix. Parfois, cela signifie que nous devons donner un coup de pied à notre désir de tout contrôler, à la sur-autonomie en faveur de l’aide qui vient lorsqu’on fait confiance à Dieu et qu’on fait Sa volonté au lieu de suivre notre propre agenda, en espérant qu’Il va le corroborer … Le résultat de cette façon de vivre est la paix et la joie, et le résultat de cette deuxième façon de vivre est le stress et un sentiment de vide.


J’en suis venue à penser que beaucoup d’entre nous, que nous ayons ou non de lien avec Dieu, souffrent de claustrophobie spirituelle. C’est facile à comprendre. Le mot “contrôle” est devenu un terme à la mode dans les années 90 … Rappelez-vous des titres dans la section « développement personnel »  dans les librairies ou dans les magazines : « Comment contrôler vos enfants », « Comment obtenir ce que vous voulez de votre conjoint », « Votre business »,  … etc.? Il y avait un appétit culturel du contrôle qui étouffait Dieu et en laissait un grand nombre suffoquer, les privant d’air spirituel et émotionnel.


Certes, nous voulons nous engager dans ce que nous faisons de notre plein gré, mais d’arranger chaque instant à l’avance, de planifier et de micro-gérer notre vie sans tenir compte des plans de Dieu, au niveau de Son timing,  et de sacrifier notre écoute de Dieu qui connaît tout mieux que nous, nous mène à l’échec. Essayer de chanter tous les couplets d’une chanson à la fois ou essayer de faire tourner la roue du moulin par nos propres efforts, rien que pour le plaisir d’être occupé, sans d’abord demander à Dieu quelle est sa volonté, fait de l’ombre à Dieu et pose des halos autour de nos propres perspectives étroites et de notre vie … déplacer le locus de contrôle de Dieu vers nous-mêmes, comme Esaïe l’a prophétisé (Sainte Bible : Esaïe 50:11).


Adorer l’Å“uvre de nos propres mains plutôt que d’utiliser nos mains pour faire la sienne. C’est comme d’ “Allez au milieu de votre feu et de vos torches enflammées” et à la lumière de notre propre feu, plutôt qu’à la lumière du feu et de l’Esprit de Dieu. Encore une fois, il est facile d’arriver à ce port de pauvreté pénible et stressant, dans une culture qui nous dit qu’on peut, seul, diriger le navire, contrôler nos enfants et notre conjoint, suivre telle recette et obtenir tous les résultats que nous pensions immédiatement désirer.


Ce raisonnement ressemble à celui de la Tour de Babel. Je peux tout concevoir moi-même, pour y arriver, et arriver au ciel de cette façon – au nirvana, à une existence parfaite … par mes propres efforts.


De toute évidence, l’adversaire voudrait que nous nous accrochions servilement au temps lui-même ou à une façon de l’utiliser pour nous détourner de la raison pour laquelle nous sommes là, c’est-à-dire de répondre aux besoins des autres. Il voudrait que nous soyons comme lui, “courant çà et là sur la terre”, en passant par toutes les émotions possibles, mais en ratant les moments importants de notre vie comme la sève charlatane du figuier verdoyant montrant au monde de longues listes d’accomplissements mais produisant peu de fruits, d’oeuvre d’amour et d’alliances spirituelles …


Et peut-être que cela peut être notre rappel des limites des systèmes terrestres. Bien qu’ils nous aident dans nos Å“uvres inspirées par Dieu, ils ne doivent pas être une fin en soi … Ils peuvent être efficaces s’ils sont des rues qui nous mènent à Sa volonté, mais ce sont des obstacles lorsqu’ils sont des cul-de-sac de volonté propre et de réalisation égocentrique :


Nos systèmes puérils prospèrent  quelques jours


Prospèrent quelques jours et ils cessent d’être


Ils ne sont que des lumières brisées qui émanent de toi


Et toi, ô Seigneur, tu es plus qu’eux.


Alfred Lord Tennyson, In Memoriam, 1849.


Alors, faisons ça à la place : Offrons la disposition de notre coeur et de notre âme comme offrande en prière à Dieu, puis recherchons Sa volonté, faisant correspondre nos talents avec Ses besoins, dans le plan, pour apporter la bonté et la guérison au monde, puis répondons-Lui afin que Son plan soit accompli par notre intermédiaire, plutôt que le nôtre et que nous mendions un peu de Son aide. Montons à bord de nos bateaux chaque jour pour naviguer. “Nous engageant envers notre Dieu”, l’ayant recherché premièrement, puis allons de l’avant en Sa compagnie tout au long de notre journée. Nous pouvons commencer tout simplement. Nous pouvons Lui demander de l’aide pour comprendre quelle est Sa volonté, que d’y céder nous donne les résultats que nous et Lui désirons le plus.


Si vous voulez savoir comment vous pouvez connaître Dieu ou Sa volonté pour votre vie ou comment recevoir, réellement, le don du Saint-Esprit ou trouver la paix grâce à Jésus-Christ, visitez le site web ibelievepodcast.com, un site contenant des liens et des ressources supplémentaires, ou rejoignez-nous sur Facebook, Twitter, Google+ ou YouTube.