Les Podcasts de Visionary Marketing

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No code – Low code expliqué aux marketeurs et chefs de produits

February 11, 2021

Expliquer le low code, no code aux marketeurs et aux non-techniciens, tel est mon but aujourd’hui avec cette interview. Le low code / no code est un sujet qui a déjà été évoqué par Alain Lefebvre (avec un regard d’expert) et nous n’avons pas fini d’en entendre parler. Il m’a semblé intéressant de le traiter du point de vue opposé, c’est-à-dire celui de l’utilisateur non-informaticien (mais néanmoins avancé). Pour cela, j’ai saisi au mot mon compère Bruno Fridlansky, qui me faisait part de son enthousiasme pour ces nouveaux outils qui sortent sur le marché et qui permettent de se lancer dans la programmation, sans rien — ou presque — y connaître. Ici, nous en évoquerons trois : Notion, Airtable et Zapier. Je rappelle à nouveau pour les puristes, qu’il s’agit d’un point de vue de non-informaticien, et parlant de low code et de no code, celui-ci me semble d’autant plus pertinent, surtout pour les marketeurs. 
No code – Low code expliqué aux marketeurs et chefs de produits
Low code et no code expliqués aux marketeurs
Le no code concerne des applications développées par des développeurs afin de permettre à des non-développeurs de pouvoir construire une application ou un service sans aligner une seule ligne de code
Le low code permet quant à lui, lorsque l’on a construit une application sur du no code et qu’on a besoin d’aller un peu plus loin, de dépasser ce qui est faisable avec l’outil, et de rajouter des lignes de code.
En somme, on peut établir un mix de low code et de no code.
En résumé, ce sont des outils qui permettent à des utilisateurs qui ne sont pas des développeurs de créer des applications avec plus ou moins de travail.
Nous allons nous focaliser dans cet article sur deux applications que Bruno est en train de tester : Airtable et Notion.
Airtable : l’avenir d’Excel ?
Bruno qualifie Airtable d’un Excel sous stéroïdes, et imagine qu’il s’agit peut-être de l’avenir du célèbre tableur de Microsoft.
Excel permet de créer des bases de données, mais de manière assez limitée. Airtable va permettre de profiter de la facilité d’utilisation du tableur, mais en appliquant une logique de  base de données.
Dans Excel, il est possible de saisir différents types de contenus, du texte, des formules, des chiffres dans des cellules, à n’importe quel endroit. Le format est libre. Air Table quant à lui est structuré, ses champs correspondent à un format donné, comme pour une base de donnée.
Airtable permet d’afficher des vues, des calculs, des rotations, et est pour Bruno très puissant pour gérer le quotidien. Il l’utilise pour garder une trace de ses formations, des listes de participants, les formations qu’ils ont suivies, avec des formats date, calcul, prix, des sessions, des tags, …
Airtable permet de faire un peu ce que faisait — et fait toujours — Microsoft Access sur un PC, directement en ligne, et en important des données existantes, d’Excel ou de Google Sheets.

Airtable dispose également de capacités d’interaction puissantes avec d’autres outils permettant ainsi de mettre en place de l’automatisation.
Leurs API permettent en effet de se connecter à d’autres outils. On reste dans cette dimension no code, aucun besoin de coder une API, Airtable fournit l’API permettant d’aller se connecter avec d’autres outils conçus sur le même principe, pour créer des liens entre des outils complètement différents.
Airtable développe aussi des possibilités d’automatisation...